Le record de 1920 de Man O’War tient toujours !

[eric]

« Le prix Edmond Blanc 2011, l’hommage au créateur
Le galop de chasse »
Le record de 1920 de Man O’War tient toujours !
Par tarzan le 1 avril 2011

Là, chers amis lecteurs, vous allez trouver que j’ai cherché un peu loin le titulaire de la semaine de notre série consacrée aux chevaux de légende : presque un siècle en arrière. Oui, mais figurez-vous que ce formidable compétiteur que fut Man O’War figure encore aujourd’hui parmi les titulaires des records réalisés en courses ! Et avec un record invraisemblable, datant certes d’une époque où les appareils de mesure pouvaient en manquer, de mesure, mais ô combien révélateur d’une suprématie sans partage : Man O’War remporta une course, les Lawrence Realization Stakes de 1920, avec plus de 100 longueurs d’avance sur le deuxième ! Jamais l’expression « courir tout seul » pour désigner un chaud favori n’aura trouvé plus belle application ! Vous imaginez ce que représenterait un tel écart aujourd’hui ? Si j’osais une petite pique gentille pour le média télévisuel qui retransmet le turf sans supplément de bouquet, dans le cas de la course événement du jour, France3 serait obligé de rendre l’antenne avant l’arrivée du deuxième…
Mais revenons à Man O’War. Ce pur-sang américain, qui ne courut qu’aux Etats-Unis, est né en 1917 dans le Kentucky, élevé par August Belmont avant de passer dans les boxes de Samuel D. Riddle. A 2 ans, Man O’War impressionne dès ses débuts en course, à Belmont Park (du nom du père de son éleveur), en s’imposant de 6 longueurs. Il court ainsi à 10 reprises, s’imposant à chaque fois très facilement, sauf une… Bizarrement, on retient cette défaite, car elle est quelque part amusante et paradoxalement significative de sa domination. Man O’War manque complètement son départ, ayant tourné le dos aux élastiques de départ (pas encore de stalles à l’époque) pendant que ses adversaires prenaient de l’avance. Loin derrière tout le monde, alors qu’il était l’énorme favori à la cote, il va finir en trombe et doubler tout le peloton, à l’exception du vainqueur sur lequel il échoue d’une demi-longueur seulement. Cette course donna lieu à une expression du jargon hippique couramment utilisée alors (je vous avoue que je ne la connaissais pas avant de m’intéresser aux sources de cet article). Ainsi, son vainqueur s’appelait Upset. Et l’expression « gagner à la Upset » signifie ainsi « gagner à la surprise générale ».
Les 11 autres courses que disputa ensuite Man O’War furent conclues par autant de victoires, toujours impressionnantes. Certains bookmakers ne proposaient plus de paris sur le vainqueur, mais sur le nombre de longueurs le séparant du deuxième… Jusqu’à cette course invraisemblable, les Lawrence Realization Stakes. Jusqu’à la veille de la course, il n’y avait qu’un seul engagé, Man O’War, aucun entraîneur ne se risquant à ridiculiser son cheval face au phénomène. Finalement, un deuxième concurrent fut aligné au départ in extremis, un certain Hoodwink. Pourtant précédé d’une bonne réputation, Hoodwink restera donc dans l’histoire de l’hippisme comme le deuxième d’une course ayant terminé le plus loin du premier ! Man O’War réalisa un chrono de 2’40’’80 pour les 2600 mètres, ce qui restera le record de la piste sur la distance… Pour le siècle !
Au-delà de sa carrière de course, Man O’War fut bien sûr prisé en tant qu’étalon. Sa longévité (il vécut 30 ans et mourut donc en 1947) lui permit d’assouvir les intérêts des éleveurs. Parmi ses descendants, on note de nombreux réels champions, dont le plus connu chez nous fut sans doute, plusieurs générations plus tard, Allez France.
Une statue à son effigie orne sa tombe, plusieurs rues portent son nom, de même que des courses. Mais surtout, hommage suprême au champion hors norme, Man O’War fut désigné « meilleur cheval de course du XXe siècle » par le magazine Blood-Horse, lequel a établi un classement des 100 chevaux qui ont marqué l’histoire de l’hippisme au siècle dernier.
http://www.zeturf.fr/fr/blog/le-record-de-1920-de-man-o%E2%80%99war-tient-toujours?pid=84&aff=110429

[eric]

« Le record de 1920 de Man O’War tient toujours !
Arrivée serrée au prix Edmond Blanc 2011 »
Le galop de chasse
Par tarzan le 4 avril 2011

Lorsque vous recherchez à multiplier les sources pour faire votre papier sur une course de galop, il peut vous arriver de tomber sur des entraîneurs ou autres spécialistes qui vous annoncent qu’un concurrent qui fait sa rentrée n’a connu jusqu’alors que des « galops de chasse ». Cette expression du jargon hippique est en fait un terme technique qui fait référence à la teneur des entraînements. Le « galop de chasse » est ainsi un galop à vitesse réduite, ayant pour finalité de donner du souffle et de la musculature au cheval. Il s’agit donc de l’une des étapes menant à porter le cheval à sa forme optimale.
En d’autres termes, pour le parieur, cela signifie que le cheval n’est pas encore prêt. S’il fait sa rentrée, c’est qu’il manque de préparation, mais en plus, lors des entraînements qui ont précédé, aucun n’a été « poussé », c’est-à-dire au point de reproduire les conditions de course. La course qui s’annonce est donc à inclure à l’intérieur du programme de mise en forme du cheval. L’intérêt est d’une part d’aller crescendo dans la préparation d’objectifs ultérieurs, et aussi éventuellement de « profiter » d’une ou deux mauvaises courses de rentrée pour redescendre sur l’échelle des handicaps. De ce fait, le cheval arrive en pleine forme avec un poids qui sera redescendu quelque peu.
Ainsi, le « galop de chasse » prononcé par un entraîneur est une indication précieuse, à la fois pour la course qui arrive où le parieur peut se pencher sur d’autres candidatures, mais aussi pour les suivantes, où il faudra penser à surveiller ce concurrent, malgré sa mauvaise prestation dans sa course de rentrée.

[eric]

Les jockeys légendaires des courses hippiques

Impossible de ne pas citer les très nombreux jockeys de grand talent qui ont participé à des courses de Turf au cours des dernières années. Les jockeys ont toujours occupé une place prépondérante dans les courses hippiques, et même on peut dire dans le succès d’un cheval. Afin de les saluer, nous allons dans cet article vous présenter les jockeys mythiques qui contribuent à faire du Turf l’un des jeux les plus passionnants qui soit.

Les jockeys sont tous très bien formés, et présentent tous des conditions physiques et mentales absolument extraordinaires. Des qualités qui jouent évidemment dans le pronostic final de chaque course. Beaucoup trop de joueurs s’intéressent aux chevaux, et non aux jockeys alors que pourtant les performances des jockeys sont réellement cruciales, et les prendre en compte dans votre stratégie de Turf ne vous fera que gagner de l’argent supplémentaire.

A l’heure actuelle, 3 jockeys sont particulièrement performants : le français Stéphane Pasquier (que vous pouvez retrouver dans de très nombreuses courses), le Belge Christophe Soumillon ou bien encore le japonais Yutaka.

Stéphane Pasquier : le meilleur Jockey français

Né à Paris le 17 janvier 1978, Stéphane Pasquier est sans aucun doute l’un des meilleurs jockeys français, et c’est en outre un jockey qui est spécialisé dans les courses de plats. La presse spécialisée dans le monde du turf lui consacre réellement des articles, et on peut même considérer qu’il améliore réellement les performances des coureurs grâce son tact légendaire. Il s’est distingué pour la première fois le 1er octobre 2006 lorsqu’il remporta le 85éme prix de l’arc de Triomphe, une performance qui a contribuée à faire de lui l’un des plus grands jockeys français du moment sur les courses de plat. C’est au cours de cette course qu’il parvient à bien se dégager de tous ces concurrents et à s’imposer ainsi comme un excellent jockey. La course s’annoncait pourtant pas facile : un cheval coté à seulement 25/1, des concurrents très forts, … Stéphane Pasquier était réellement dans une situation d’outsider, et c’est principalement pour cela que cette course l’a consacré comme un excellent jockey !

Christophe Soumillon : le jockey Belge

Christophe Soumillon est né en Belgique le 04 juin 1981. Agé de seulement 29 ans, il est beaucoup plus jeune que ses adversaires, et pourtant il affiche des performances relativement exceptionnelles qui font de lui le meilleur jockey Belge. Fils d’un jockey d’obstacle, Christophe Soumillon s’intéresse très tôt aux courses de plats et durant sa jeunesse, il participe notamment à des courses de poneys et remporte brillamment de nombreuses courses. Il participe régulièrement à des courses internationales, dont notamment en France, à Dubai ou même à Hong Kong. Incontournable dans le monde du Turf !

Yutaka Take : le jockey Japonais

Né au Japon le 15 mars 1969, Yutaka Take est le digne fils de son père réputé pour être le « magicien du turf ». Yutaka Take est sans aucun conteste l’un des meilleurs joueurs au monde, et il est régulièrement cité par la presse spécialisée. Sa carrière débute à l’âge de seulement 18 ans lorsqu’il remporta le grand prix de Dyna Biship. Bien que vivant au Japon, il participe également à de très nombreuses compétitions hippiques internationales. Yutaka Take est considéré comme le leader dans le monde hippique Japonais ! Incontournable !

[eric]

Après une réunion sensationnelle sur l’hippodrome de Vincennes samedi, qui a vu l’avènement d’un Réal de Lou qui n’en restera surement pas là, le retour à la réalité ce lundi 14 juin 2010 va une nouvelle fois être des plus difficiles. Pourtant, logiquement, nous passons de Chantilly à Longchamp, ce qui normalement augure d’excellentes choses. Mais aujourd’hui, seul un sympathique groupe III sera au programme, hormis cela, nous devrons faire avec des courses à conditions pas très intéressantes. Il est vrai qu’il est très délicat de passer d’un Prix de Diane à ce genre d’épreuve, mais c’est ce qui fait aussi le charme des courses. L’attraction de la journée sera bien évidemment le tiercé, quarté, quinté plus qui s’annonce des plus passionnants. Alors que la coupe du monde bat son plein et que le Pmu s’est mis aux paris sportifs, pour le plus grand bonheur des amoureux à la double casquette, ceux du football et du turf, les courses hippiques sont elle aussi en plein boum.

Avec l’ouverture des paris, les publicités très sympathiques ne cessent d’être diffusées en boucle sur les plus grandes chaines nationales, pour notre plus grand bonheur. D’ailleurs, l’originalité de ces pages de réclames est très comique et donne un visage humain aux courses de chevaux. Rien de tel qu’une quinzaine de petits jockeys haut d’un mètre soixante, faisant le fameux haka devant des colosses rugbymen mesurant tous au dessus du double mètre… Allez, ne nous égarons pas et revenons à notre Prix de Compiègne qui se déroulera sur l’hippodrome de Longchamp. Dans le temple du galop, un handicap divisé de première épreuve attractif nous sera proposé aux alentours de 13 h 35. Dans cette épreuve remportée par des chevaux comme Willywell, Far From Old, Beau Vengerov, ou encore Maille le Nélois, les places à la corde joueront un rôle important sur l’arrivée finale. Néanmoins, les attentistes pourront tout de même revenir de l’arrière garde sur ce parcours long de 2000 mètres. Malheureusement, en ce début de semaine, le soleil ne sera pas au rendez-vous et les nuages devraient couvrir le ciel parisien pendant une bonne partie de l’après midi. Résultat, le terrain sera probablement souple et la lice placée à douze mètres. Maintenant, reste à savoir lequel des dix-huit concurrents présents au départ, passera le poteau en première position et décrochera les 23500 euros alloués au lauréat…

Est-ce le jour d’Inside Man (12) ? Honnêtement, vu sa dernière ligne droite, difficile de l’imaginer battu dans ce rendez-vous. Il est très rare dans un handicap qu’un cheval semble autant déclassé en valeur pure. Dépendant du redoutable entrainement d’Elie Lellouche, deuxième avec un certain Planteur dans le Prix du Jockey Club, ce bon élément désormais âgé de quatre ans semble pouvoir encore monter de catégorie. Ne devant porter que 55 kilos et demi, cet excellent finisseur devrait venir mettre tout le monde d’accord s’il n’est pas malheureux comme en dernier lieu. Emmuré vivant, il n’avait trouvé le jour que trop tard et avait refait le champ de courses pour venir conclure à une excellente troisième place, puis finalement deuxième après la rétrogradation du vainqueur. Le problème, c’est qu’avec dix-huit partants, dans ce genre d’épreuve, il ne faut jamais être loin de la tête sous peine de se voir mettre hors course rapidement. Avec la corde dix, il ne serait pas étonnant de voir son jockey, Anthony Crastus, partir pour se caler rapidement dans le dos des leaders pour mieux les déboîter à mi-ligne droite. S’il trouve le jour, c’est probablement le vainqueur de cette épreuve…

Que dire d’Un Air de Salsa (10) ? Rétrogradé de la première à la quatrième place la dernière fois pour un petit mouvement légèrement répréhensible, il aura à cœur de remettre les pendules à l’heure et de prouver qu’il était bien le plus fort. Aujourd’hui, il ne portera que 56 kilos et sera monté par un Raphaël Marchelli revanchard. Avec la stalle numéro deux, cet adepte de la course d’attente va certainement profiter de son numéro de corde pour choisir qu’il laissera passer. Bien sûr, s’il choisit le bon dos et qu’il arrive à se faire emmener jusque deux cent mètre du but, il ne devrait lui aussi pas être loin du compte. Après, il reste perfectible mais s’il est décidé, il a le droit de gagner une troisième course d’affilée sur le terrain !

Ne courant qu’à bon escient, Tiger Village (1 mériterait vraiment de trouver son jour. Elève de l’habile Nicolas Millière, ce cheval courageux collectionne les accessits d’honneur et n’est jamais loin de la vérité. D’ailleurs, en six quinté plus, il a terminé quatre fois dans la bonne combinaison mais sans jamais parvenir à gagner. Monté par son fidèle partenaire, Dominique Bœuf, qui le connaît sur le bout des doigts, il constitue une base solide de ce quinté plus… Avec le numéro cinq dans les boites, Monserrat (2) devrait logiquement faire mieux que sa récente septième place obtenue derrière les concurrents précédemment cités. Courageux en diable, ce cheval maniable devrait encore une fois donner son maximum. Habituellement confié à Stéphane Pasquier, toujours sur la touche, il sera cette fois ci associé au leader du classement des jockeys, Thierry Thulliez, qui n’a pas son pareil dans les événements. Avec un bon parcours et ses œillères australiennes, il peut même envisager la victoire…

Derrière, ils seront plusieurs à prétendre au succès comme Désert Cry (1), qui n’est plus sorti des quatre premiers depuis maintenant onze courses mais qui participera à son premier quinté, ainsi qu’Arbat Bello (5), qui semble avoir retrouvé la plénitude de ses moyens et venant de conclure dans le sillage de la bonne Catalina Sunrise. Enfin, pour finir, Lando Junior (7), monté par un Grégory Benoist en forme olympique et Aristote (3), toujours capable d’un coup d’éclat, seront de possibles placés. C’est un quinté trouvable qui nous attend et sauf cataclysme, Inside Man devrait terminer sur le podium. Après, nous le savons bien, les handicaps sont là pour nous faire mentir et démontrent très souvent que les courses ne sont jamais courues d’avance. Dès lors, croisons les doigts et espérons que vous toucherez tous la tirelire de plus d’un million et demi d’euros. Bon courage chers lecteurs et à demain !

[jegagneauxcourses]

Bonsoir,

Merci pour ces articles. Pourrais tu, s'il te plaît, ajouter un lien vers le site d'origine.

Salutations

Nicolas